DÉFI D’ÉCRITURE : JOUR 5
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Alice
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Jocelyne (lundi) (vendredi, 17 avril 2020 12:17)
Rouge flamboyant, roux automnal, jaune or, couleurs d’une autre saison à venir. Avenir ? Marcherons nous sur ce chemin toujours masqués ou l’air automnal un peu frais, odeur de terre humide et de feuilles en décomposition pourra t’il entrer dans nos poumons libérés ?
Dejà La Fontaine nous le confiait avec sagesse dans sa fable « Le lion et le rat « : patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Tic tac, tic tac...! Cher et bel automne 2020 à venir, nous pensons à toi avec patience et tendresse !
Alice- Autour des Mots (vendredi, 17 avril 2020 17:09)
Jocelyne,
merci pour cette flamboyante promenade poétique, aux senteurs de liberté et d'espoir !
Geneviève (du jeudi) (vendredi, 17 avril 2020 17:31)
Flamboyantes couleurs
Vous réjouissez mes yeux
Me faites aussi un peu peur
Derrière vous c'est l'hiver rigoureux
Trop grand plaisir m'étonne
Est-ce possible d'être aussi ravis
Toi qu'en cette saison d'automne
Nous offre des tableaux accomplis
Mais sans crainte jouissons du cadeau
Laissons le plaisir traverser notre peau
Monique Odin. 17.04.2020 (vendredi, 17 avril 2020 17:36)
Les portes sont closes
La lumière est douce
Je m'enfonce dans le miel
De mon fauteuil en cuir
Le silence m'étreint
C'estassourdissant
L'espace m"envahit
Un long soupir
Que cet instant est lourd
Mon regard s'affole
Comme pour me rassurer
Un rai de lumière frappe
Étouffé sous les sens murés
Le silence repose
Les morts reposent en silence
La vie chahute
Le vacarme muet est tuant
Michèle (jeudi) (vendredi, 17 avril 2020 18:36)
Ce chemin sinueux qui descend en pente douce, où nous mènera-t-il ? Qu'est-il arrivé à tous ces arbres rouges ? Quelle colère les a ainsi fait rougir ? Quel incendie a noirci les troncs ? Ah non, ne vous inquiétez pas ! Ce n'est que l'automne qui leur donne un dernier éclat avant qu'ils ne se résignent à perdre leurs feuillages ! Un sursaut de vitalité avant le sommeil hivernal.
Nicole Langevin (vendredi, 17 avril 2020 20:36)
Senteurs d'humus et de champignons
Bruit de grandes enjambée
Pantalon sur chevilles retroussé
Dans le vent mon nez.
Le chemin se déroule, se détourne
À chaque avancée, un nouveau voyage
Un nouveau paysage
De mon but premier me détourne
Écoutez les oiseaux chanter
Se taire à votre approche
Le lièvre sautillant filer
Au son de mes galoches
Palette de couleurs riches
Dans ces feuillages chauds
Les feuilles s'envolent non loin de la corniche
Y ai vu des renardeaux.
Kinna (samedi, 18 avril 2020 14:35)
Tout d'abord, les yeux se remplissent des chaudes couleurs d'automne. Point besoin du coin de la cheminée : un rayon de soleil dans ces feuilles rousses, rouges et dorées nous réchauffera l'œil.
Ecouter le vent qui nous annonce l'hiver. Les feuilles bruissent et gémissent par crainte de se détacher des branches auxquelles elles s'accrochent depuis si longtemps.
Respirer cette odeur de mousse que rejettent les bas côtés du chemin : dans quelques jours, ce dernier disparaîtra sous la couche humide des feuilles les plus résistantes qui finiront par venir s'échouer, doucement, à terre et participer à la fabrication de l'humus qui permettra la prochaine renaissance de la forêt…. Cycle magique et ininterrompu de la vie qui nous entoure...
Armelle (cours du lundi) (mardi, 21 avril 2020 13:44)
Eté indien , je te tiens
Québec plongé dans les laurentides
Forêt d'érables rougeoyant en automne
me remémorant mes folles années
passées auprès de toi, mon indicide ami.
Le blog de lavalsedesmots.over-blog.fr (mercredi, 22 avril 2020 10:40)
PRENDRE LE TEMPS
Je me souviens de toi courant vers les sous-bois
Libérée de ta laisse tu soulevais les feuilles
Et rattrapait ta balle non sans quelques abois
Ces balades matinales sous l’œil des écureuils
Dévoilaient les couleurs orangées de l’automne
Nous foulions ces tapis et suivions les sentiers
De la vallée du Cens vers Nantes la Bretonne
Puis revenions douc’ment sans tirer du collier
Françoise (jeudi, 23 avril 2020 10:35)
Retour des nutons
Le temps s’est suspendu et je n’ai pas vu qu’il automnait déjà.
Voici que s’en viennent la rousseur et les parfums de feuilles en décomposition.
Les nutons, ces lutins ardennais, vont devoir changer leur tenue
pour mieux se cacher de nos regards indiscrets.
Mais si tu sais laisser venir à toi la féerie du monde,
tu sauras bien les entendre entonner leurs chants secrets.
Écoute-les nous raconter les légendes qui nous emportent au-delà des âges
Retrouve celui qui te rendra sage sans déraison
Imprègne-toi des couleurs de leurs mots susurrés à ton âme d’enfant
Et laisse germer les saveurs d’éternité rousse.