DÉFI D’ÉCRITURE : JOUR 9
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Au plaisir de vous lire !
Alice
Philippe (jeudi, 23 avril 2020 08:14)
Que sont-ils devenus ces marins solitaires
Qui défiaient l'océan dans les forts vents contraires
La mémoire s'endort sur le ventre des dunes
Quand reviennent des vagues croisant un clair de lune
Et des visages hâlés luisant sur l'horizon
Disparaissent alors dans la chair d'un galion
Où s'en vont les marins quand ils ne rentrent plus
Ont-ils trouvé au loin un rivage absolu
Un bateau chargé d'or et de fines épices
Les conduisant sur des mers au-delà des abysses
Sous les regards des sirènes qui narguent la houle
Quand les embruns deviennent des perles qui roulent
Le blog de lavalsedesmots.over-blog.fr (mercredi, 22 avril 2020 10:31)
VAINCRE SES PEURS
Mon nouveau voilier glisse sur cette mer d’huile
Tandis que le couchant inonde de lumière
Ce ciel aux milles couleurs, cadeau du mois d’avril
Soudain le vent se lève et fait place aux éclairs
Je suis seul et j’ai peur d’affronter ce rideau
De pluie battante et drue, cet orage foudroyant
Qui transforme un miroir en terrible chaos
Je suis seul et j’ai peur mais je serai vaillant
La vie que nous vivons ressemble à ce tableau
Un jour il fait nuit noire, un jour la lumière brille
Trubert (mardi, 21 avril 2020 20:47)
Si tu veux te rendre au-devant de tes rêves
Imagine des oasis, des îles merveilleuses.
Mais pour les atteindre, ne va pas croire que le chemin sera comme la surface d’un lac au petit matin
Accéder aux possibles nécessite de prendre des risques
Risques de souffrir du chemin, pour sentir la terre sous ses pas
Risques d’affronter l’inconnu pour un atteindre le quelque part que tu recherches
Risques des bonheurs de rencontres, risques d’affections nouvelles,
Souffrances des départs et joies des escales,
Efforts de créer tes propres itinéraires
Ithaque ne vaut que parce qu’il a fallu la rejoindre avec tant d’épreuves.
Jean-Pierre (mardi, 21 avril 2020 18:07)
J'ai longuement regardé la photo, puis réalisé le temps présent du confinement. Calme plat, Paris dans le silence, des oiseaux qui resurgissent, très beau temps, du soleil. Puis devant nous, devant le bateau qui nous porte, l'orage qui s'annonce. Que dire de plus ?
Brigitte (vendredi) (mardi, 21 avril 2020 17:03)
À la fin, il faut lire : seront au pouvoir.
Je ne sais pas comment modifier. Désolée
Brigitte (vendredi) (mardi, 21 avril 2020 16:46)
Ton ciel obscur n atteindra pas ma lumière. Même les plus puissantes de tes attaques ne sauraient déstabiliser les fondements de ma vie.
Ma barque glisse vers un avenir plus serein où l'espoir et la liberté sauront au pouvoir.
Alice- Autour des Mots (mardi, 21 avril 2020 16:19)
Entre calme plat et tempête, entre crainte et espoir...Merci Jocelyne, Kinna et Armelle pour ces textes où couvent une force vive !
Geneviève (du jeudi) (mardi, 21 avril 2020 16:16)
Alors là je suis scotchée !!! je ne sais pas vraiment quels sentiments m'inondent ? l'émerveillement, la magnificence, la beauté, l'exaltation, l'admiration, la délicatesse, le sublime... non je ne trouve pas le mot juste. Alors complétement dépassée je reste sur une méditation sereine et me laisse pénétrer....
Mais ne perdons pas de temps, un gros orage s'annonce et risque de tout anéantir.
Moment d'autant plus précieux qu'il est éphémère.
Armelle (lundi) (mardi, 21 avril 2020 14:18)
Je rentre dans une zone de turbulences
sans pouvoir avancer, la mer est d'huile
mes voiles se relâchent, le temps file
les nuages orageux lentement avancent
le ciel s'assombrit, je reste immobile
face au danger qui s'agite, habile
je suis paisible, attentif au temps présent
ajustant gouvernail, affronter ce moment
en étant confiant, confiant en ton talent
de navigateur chevronné, agile, futile
cours instant de doute, d'inquiétude
l'incertitude de traverser le sud
seul abîme obscur, je me dénude
et plonge dans la mer plate,
les cumulus recouvre mon corps las.
Jocelyne (lundi) (mardi, 21 avril 2020 12:41)
Ça commence par un orage grondant :
Nuages noir encre, ciel zébré d’éclairs
Reliant et ciel et terre et mer !
Voilier chahuté dans les tourments ;
Mer déchaînée, skipper aux aguets ;
A la barre, il faut presque s’enchaîner ...
Ouf! Les flots agités s’apaisent!
Le soleil timide est bien aise
Au renouveau de participer !
Le coup de grisou est maitrisé !
Pouvoir se baigner dans la lumière
Impossible me disais je hier !
Si ! me souffle la douce brise
Qui caresse ma joue telle une bise!
Aujourd’hui est bien un autre jour
Avec son lot de joie et d’amour!
Kinna (mardi, 21 avril 2020 12:12)
Je suis sur le bateau. Calme plat, mer d'huile. Pas pour longtemps car l'horizon est tellement sombre.
Sombre, mais si beau : au delà du soleil couchant, les nuées annoncent les averses qui vont nous envelopper. Les éclairs s'activent, la violence des eaux du ciel et de la mer va se déchainer.
Petit bateau si tranquille, sauras-tu résister à la tempête ?
Perdue au milieu de l'océan, effrayée par ce qui s'annonce, je me sens si petite dans ce vaste monde.